jeudi 13 octobre 2016

Nostalgie...

Je passerai toute la nuit à écrire s’il le faut, car mon esprit refusera de s’éteindre avant d’avoir partagé ces quelques mots…               

J’ai passé des heures à regarder ces photos de vous, j’ai toujours souri en les voyant mais ce soir, mes larmes n’ont pas pu se retenir. J’ai déjà ressenti le manque d’une seule personne, mais jamais autant  à la fois, et jamais à ce point.          
Mes yeux parcouraient les nombreuses photos affichées sur mon mur et s’arrêtaient toujours sur les vôtres, ces images qui me rappelaient tant de souvenirs. Chaque jour, des lieux, des paroles, des musiques et un tas d’autres choses ont le don de me rendre un peu plus nostalgique… mais ce soir j’ai craqué. J’ai cru pouvoir garder ce manque enfoui en moi, mais je ne supporte plus d’en souffrir en silence.
J’ai repensé à ces nombreuses fois où l’un venait me consoler, l’autre m’écoutait attentivement me confier, l’un me donnait des conseils et une autre me rassurait. Vous avez tous été là pour moi, et ce soir j’aurais aimé vous avoir à mes côtés pour vous dire combien je vous aime. Quand j’y pense aujourd’hui, je réalise que je ne vous l’ai pas assez dit, j’aurais voulu vous le montrer davantage, je regrette de ne pas avoir assez profité de certains moments. J’ai laissé passer plein de belles occasions, je voudrais tellement retourner en arrière pour revivre ces moments et les embellir encore. Mais j’ai laissé passer ma chance, j’ai laissé des amitiés faner, et je le réalise quand je repense à des souvenirs qui me semblent lointains ; un mois, six mois, deux ans tout au plus ont suffi à laisser nos relations s’estomper. Et quand je repense à ces souvenirs, je ne parviens même plus à me persuader qu’ils sont réels, qu’ils ne sont pas le fruit de mon imagination. Ça me fait du mal, car je sais que peu importe s’ils sont réels, ils ne sont plus qu’une vague illusion dans mon cœur. 
Un jour, j’ai dit à l’un d’entre vous « J’ai toujours eu un monde entre le rêve endormi et la réalité. Tous les jours, j’imagine des scènes avec des personnes que j’apprécie, je réécris ma propre histoire, j’ai toujours vécu en laissant fleurir dans ma tête des images de la vie que j’aurais aimé savoir réelles… c’est comme nécessaire à mon bonheur ». Je m’étais trompée. Ce n’est pas nécessaire à mon bonheur. Ce n’est pas votre souvenir ni l’image que je me fais de vous qui sont censés me rendre heureuse, mais vos réelles présences. Aujourd’hui ça m’attriste parce que je n’arrive plus à distinguer ce que j’ai réellement vécu avec vous de ce que j’ai simplement imaginé, et mes rêves éveillés ne m’apportent plus que larmes et nostalgie.   
   
Je crois que c’est votre absence qui me rend malade…               
#JoliesMômes #A #M #G #A #A #T

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